La promesse du plaisir de Katy Lyons / Séances coquines de Rhonda Nelson

Résumé :

La promesse du plaisir, de Kathy Lyons Julie ne sait rien de cet homme : ni son nom, ni son âge, c’est même à peine si elle a pu observer ses traits. La seule chose qu’elle sait, c’est que depuis qu’elle l’a croisé dans l’ascenseur, et que la foule compacte les a poussés l’un contre l’autre, elle ne parvient pas à oublier cet inconnu, et encore moins l’effet qu’a provoqué chez elle leur étreinte involontaire. Involontaire, vraiment ? Car quand, quelques jours plus tard, elle le croise au même endroit, elle jurerait qu’il fait exprès de la frôler de nouveau, et de la caresser comme par inadvertance… Séances coquines, de Rhonda Nelson Nue sous le regard de braise de Sam Martelli, l’ombrageux photographe, Delaney n’aurait jamais pensé éprouver un tel trouble. Dire qu’elle a voulu faire ces photos par pure bravade. A présent, sa belle assurance s’est envolée. Mais sa pudeur aussi. Car rien d’autre ne compte plus que le désir insensé qui s’est emparé d’elle…


Mon avis :

Voilà mon premier livre de la collection AUDACE. Il commence fort avec une rencontre ma foi bien sympathique dans un ascenceur (pouquoi ça m'arrive jamais ce genre de truc ?).

Je me frotte les mains en m'attendant du coup à une lecture très audacieuse, comme promis.

Et au fur et à mesure des pages, je commence à douter de ma connaissance sur la définition exacte de ce mot.

Abusais-je en pensant qu'audace était égal à insolence ? Inconvenance ? Fougue ?

Est-ce qu'une petite scène de fesses, un chouille croustillante devait suffire à apaiser ma faim de littérature téméraire et culottée ?

Zut... que me font ces deux héros amoureux ? Dès qu'ils partent dans une promesse bouillante, ils se retiennent... pas besoin parce qu'ils s'aiment...
Le sexe quand on s'aime c'est forcément moins dépravé, hein ? On n'est quand même pas là pour donner envie aux lectrices de sauter sur leurs maris jusqu'à les rendre fous, comme leurs héroïnes dévergondées !
Si elles y prenaient goût, elles auraient moins le temps de lire et ça ferait baisser les ventes.

A moins que Harlequin n'ait eu une panne d'écrivains et que ce manuscrit qui sort tout droit d'un schéma sans saveur ait écrit écrit à l'arrachée, l'espace d'une nuit, pour satisfaire un éditeur qui exige un nombre calculé de romans chaque mois.

Bref, un scénario insipide, une audace inexistante, des personnages prévisibles qui m'ont longuement fait hésiter avant d'entamer le deuxième roman de ce livre...

Parce qu'il m'a permis de m'endormir plus tôt que d'habitude (merci aux livres ennuyeux qui me permettent de récupérer les heures de sommeil que les bons auteurs me font perdre), je lui mets .75 / 5 (pas plus parce que malgré tout le temps que j'ai eu à roupiller, j'ai même pas fait un rêve érotique, en plus).



Résumé :

Nue sous le regard de braise de Sam Martelli, l’ombrageux photographe, Delaney n’aurait jamais pensé éprouver un tel trouble. Dire qu’elle a voulu faire ces photos par pure bravade. A présent, sa belle assurance s’est envolée. Mais sa pudeur aussi. Car rien d’autre ne compte plus que le désir insensé qui s’est emparé d’elle…

Mon avis :

J'ai lu quand même ce deuxième roman, car je ne sais pas laisser un livre en plan. J'aurais pu pourtant car c'est une histoire à part de la première et pas une suite. Mais ma persévérance a apaisé l'image que le premier roman m'a donné sur la série Audace.

Ah ! Je savais bien que mon vocabulaire n'était pas défaillant ! Audace, c'est bien canaillerie, effronterie... un peu de chaleur dans... non pas dans le coeur pour le coup, parce que je ne l'ai pas senti battre à tout rompre. Mais entre nous, si je l'avais voulu, ce n'est pas cette collection que j'aurais choisi.

Là, on entre un chouille moins vite dans le sujet, mais l'approche des personnages se fait dans un huis clos sur plusieurs dizaines de pages et c'est plutôt agréable, sensuel, charnel.

Le roman ne manquera pas une occasion de mettre nos deux amis sens dessus dessous pour mon plus grand plaisir.

J'ai quand même souri parce que pour faire amande honorable à toutes les joyeuses grivoiseries de nos deux amants, Kathy Lyons leur prête (surtout au garçon) des sentiments d'une mièvrerie qui pousse au bord de l'écoeurement.
Harlequin le bien pensant a dû vouloir nous rassurer sur le fait que nous sommes avant tout de grandes sentimentales malgré nos regards encanaillés sur ce genre de lecture et pas des grosses chaudasses qui rêvent d'apollons en strings (ben voyons...).

Mais je pardonne ce faux-pas qui reste une vaine tentation de purifier nos âmes perverses car dans ce roman, le mot Audace a prit tout son sens et même s'il ne m'a pas fait vivre LA lecture de ma vie, il a su faire palpiter mon côté gaulois. Je n'en demandais pas plus.

Parce qu'il m'a fait pardonner ma première lecture, je lui mets un honorable /5.

Alors là, je peux te dire que je me régale de tes commentaires croustillants, normal entre bretonnes audacieuses, ou dévergondées non???

Tu me fais trop rire, et bravo pour ton avatar, mes parents m'envoient toujours ce genre de carte pour que je garde la coquinerie de notre si belle région!!!

merci à toi! j'aime ta pétillerie (ah ah, c'est du vocabulaire ça, c'est un mélange de 2 mots, voire plus...)

Si, si, pétillerie, c'est du vocabulaire qui m'cause !

Entre nous, je ne suis pas bretonne, juste une grosse mangeuse de crêpes... Mais comment ne pas aimer la Bretagne et leurs galettes !?
Mes deux grandes amies sont bretonnes, d'ailleurs... Ce choix serait-il un acte manqué ?

En tout cas si tu es audacieuse, dévergondée ou tout autre chose délicieuse qui nous met la tête à l'envers, je te déconseille le premier roman. Il est épuisant tant il est dépourvu de... tout.