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Message  everalice Sam 2 Nov 2013 - 12:25

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Présentation (traduction everalice)
Le commandant Désastre - Pour Lydia Perkins, il était clair, et ce depuis la première seconde, que ses relations avec le commandant Samuel Reed frôlaient le scandale .
Cet officier outrageusement impudent restait en déplorable compagnie dans un environnement lugubre qui sortait des cadres approuvés par la bonne société. Et encore pire, il n'avait pas un sou en poche. Continuer à le fréquenter ruinerait la plus infime opportunité, déjà bien réduite, de Lydia se trouver un époux sur le marché matrimonial. Écouter sa proposition choquante ne la mènerait qu'à la ruine. S'enfuir avec lui, dans une parodie de mariage, pour un voyage à travers l'Angleterre serait la plus grande folie pour une jeune femme destinée à se marier sagement dans le beau monde.
Lydia peut-elle dire "Oui" et accepter le commandant pour le meilleur et pour le pire, ou risquera-t-elle de perdre le seul homme qui ait jamais fait battre son cœur?
Paru en 1997.


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Message  everalice Sam 2 Nov 2013 - 12:31

1815. La guerre ravage l'Europe depuis une quinzaine d'année. Elle va se déporter sur la Belgique, où sont appelés désormais les soldats anglais.

Le Commandant Samuel Reed, Lord Laren, fait partie des vétérans durement éprouvés par ses cinq années de service sur la Péninsule ibérique. Il ne compte plus les batailles qu'il a menées aux côtés de ses hommes. La dernière, la bataille de Toulouse, a permis de mettre un terme (provisoire) à cette vie guerrière. Les plus chanceux d'entre eux sont de retour dans cette Angleterre si éloignée et si proche à la fois. Les blessés, dont il fait partie, et les mourants de son régiments sont accueillis, bien sommairement, dans une vieille église à Londres. Sam, très proche de ses hommes, refuse d'être cantonné dans les quartiers des officiers. Ce sera là, et pas ailleurs, dans cette puanteur glacial, qu'il se fera soigner d'une très douloureuse et dangereuse blessure à l'épaule.

Dans les beaux quartiers, la vie continue : Lydia a accompagné sa famille, de petits aristocrates issus de la gentry, pour promouvoir la beauté de sa sœur sur le marché matrimonial. Sa mère, un véritable dragon, la mène d'une main ferme : maltraitée, continuellement rabaissée, Lydia doit se plier à toutes ses exigences : c'est une sorte de Cendrillon, dotée d'une jeune sœur incroyablement stupide dont elle ne se fait pas faute de se moquer lors de ses nombreux discours intérieurs.
Or il est de bon ton, dans la bonne société londonienne,  de se vanter d'avoir été rendre visite aux soldats survivants (mais le mouchoir parfumé collé au nez, et sans les toucher, tous ces individus hirsutes, puants et souffrants). C'est en accompagnant sa sœur que Lydia fera la connaissance du Commandant, en se mettant au service d'une cause à laquelle elle n'était pas du tout préparée.

Les ingrédients, qui font d'un roman de Carla Kelly un idéal moment de lecture, sont bien présents ici encore une fois, tricotés serrés dans un scénario riche, chaud et moelleux : une jeune femme honnie par sa famille va épouser un officier blessé. Simple? Eh bien non. Cette romantique aventure m'a fait littéralement fondre  : l'évolution de Lydia est retracée avec maestria, une vraie bataille pour cette jeune femme étouffée par des années d'humiliation.

Quels héros, profonds et nuancés, brillants, courageux, et qui vont se révéler au fil des pages comme deux êtres que tout destinait à s'unir : des héros qui se parlent beaucoup, se poussent l'un l'autre au dépassement de soi,  s'apprécient et s'admirent immédiatement. Quel talent pour communiquer empathie, tendresse,  souffrances, joie et chaleur ! Le Commandant Reed est délectable, à la fois fort et autoritaire, et si vulnérable, tout en finesse et en intuition.Exactement le genre de héros qui me fait craquer : un héros imparfait, comme tout être de chair et de sang, qui a peur de la souffrance physique, qui sait se retrancher derrière d'ineffables mensonges, un charmant manipulateur  qui a menti sciemment à sa mère pendant de nombreuses années, et qui n'hésite pas à jouer de ses belles paroles. A ce propos, certaines scènes sont juste adorablement drôles : il faut le voir broder autour du thème de la mort de son enfant (imaginaire) en face de la mère supérieure d'un couvent pour y croire ! La virtuosité de l'auteur, d'ailleurs, c'est, entre autre chose, de mêler, sans en avoir l'air, le rire, voire le grotesque, au drame, et certaines scènes m'ont fait passer du rire au larme en une fraction de seconde.

Pour les scènes d'amour, elles restent très elliptiques, mais, encore une fois, cela ne m'a pas dérangée, car l’intérêt physique qui s'éveille et la passion sont  bien là, exprimés différemment, à petites touches et d'une manière très subtile.
J'ai regretté que certains aspects ne soient pas plus exploités, faute au format sans doute : l'arrivée de Maria et les relations qui se nouent avec Sam et Lydia, le devenir de la vilaine famille (on a juste une lettre du père à la fin), ou le devenir des échanges avec les habitants du village qui les accueille, le chirugien ou Me et Miss Innis, les aubergistes.
Mais encore une fois, des rires, des larmes, des instants d'épouvante (la guerre, encore, et les blessures physiques), des personnages secondaires, surtout dans la deuxième partie, qu'on a envie de serrer dans ses bras, bref des serrements de cœur à n'en plus finir, et une envie incontournable de tourner les pages. Et surtout, de ne jamais les quitter, ces héros ordinaires, ces magnifiques créatures...

J'avoue que je n'avais qu'une envie : attraper un autre roman de Carla Kelly et continuer sur ma lancée. Je me réserve...
coeur Evalluation  coeur Evalluation  coeur Evalluation coeur Evalluation  , 5 / 5
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