Un Tel Enchantement de Barbara Cartland

Résumé :

« Je vous déteste ! »
Dès le premier instant, Cynthia a trouvé Robert Shelford antipathique. Séduisant mais arrogant, cet homme se croit tout permis. Même de se rendre acquéreur du château où Cynthia a grandi avec son cousin Peter !
Peter, son unique amour, celui qu'elle ne pourra jamais oublier, malgré les conseils de Sara. D'ailleurs, que cherche Sara ? Cynthia la considérait comme sa meilleure amie. Or voilà qu'elle prend le parti de ce Robert Shelford ! Il est vrai qu'ils se sont connus autrefois, dans des circonstances qui restent bien mystérieuses...
Que complotent ces deux-là ? Et pourquoi Robert s'immisce-t-il dans la vie de Cynthia ? Ne peut-il donc la laisser seule avec ses souvenirs et son chagrin ?


Mon avis :

Un tel enchantement ? Vraiment ? Diable ! Je n’avais pas remarqué !
Pour mon premier round des Exploratrices de la romance, j’avoue avoir tiré le gros lot, et quel gros lot, mes aïeux ! Dès le début, je n’ai absolument pas accroché au résumé. D’ailleurs, il m’a fallu le relire plusieurs fois pour y comprendre quelque chose. Ça commençait mal. Mais je l’ai choisi parce qu’il était court et parce que je ne l’aurais sûrement jamais lu autrement. Et je pensais naïvement que je tenais peut-être (peut-être !) une pépite.
 
Ici, Barbara Cartland nous conte une romance simple. De retour au pays, Cynthia Morrow se voit contrainte de vendre Birch Vale, la propriété de sa famille, là où elle a grandi avec son cousin Peter, dont elle était folle amoureuse. D’emblée, le nouvel acquéreur, Robert Shelford, lui est proprement antipathique. Beau mais trop arrogant et décidément trop mystérieux. Elle le déteste dès le premier regard et promet de ne jamais le croiser. Mais tout aurait pu bien se passer si une amie envahissante de Cynthia, Sara, n’était pas arrivée pour mettre son grain de sel.
 
Avec tout ça réuni, l’auteur aurait pu nous offrir une belle histoire d’amour. Seulement voilà, pour ma part, j’ai trouvé le tout vraiment très plat, sans saveur, sans émotion. Les personnages eux-mêmes sont d’une platitude absolue, et c’est vraiment dommage. Mais peut-être est-ce le fait que ce roman date de 1947 ? Aurais-je donc eu une mauvaise idée en choisissant une vieillerie (pardon, en choisi la palme d’or de la vieillerie !) ?

Les évènements se sont enchaînés sans me transporter, les personnages échangent leurs répliques comme dans un vieux film mal joué. Ajoutons à tout cela des passages et des retournements de situations (les très rares retournements de situations) qui tombent comme une poignée de cheveux extra-longs dans la soupe, une Sara agaçante au possible, une Cynthia qui ne sait que se plaindre, et vous obtenez une romance sans tendresse ni passion, tellement platonique qu’on ne la voit absolument pas.
 
En bref, l’idée était bonne, mais c’est tout ce que ce roman à pour lui : une bonne idée qui n’a pas été exploitée. Mais voyons le côté positif de la chose : au moins, je l’ai lue ! Même si ce n'était vraiment pas un tel enchantement.

Punaise 1947  alors là oui pas de doute, tu as remporté la palme d'or de la vieillerie ! Félicitations Parker !

Barbara Cartland, je tombe beaucoup sur des bouquins à elle dans les vides-greniers mais aucun ne m'a encore attiré... Et si tu dis, qu'il n'y a même pas un petit bisou  quel scandale   ! Ah c'était l'époque.