Le silence du mal de Erica Spindler

Son père vient de mourir, après s'être immolé par le feu dans son garage... Le choc est terrible pour Avery. Un choc d'autant plus grand que le Dr. Phillip Chauvin était un médecin aimé et respecté des habitants de la petite ville où il exerçait. Alors qu'elle revient à Cypress Springs où s'est produit le drame, Avery veut comprendre. Comprendre comment son père, cet homme qui accordait tant de prix à la vie, a pu mettre fin à la sienne. Et comment une telle tragédie a pu se dérouler dans cette jolie bourgade de Louisiane, où tout le monde se connaît et où la douceur de vivre semble de mise. Il n'est pire eau que l'eau qui dort, dit le proverbe. De fait, il va suffire à Avery de remuer un peu la surface pour découvrir au-dessous des apparences de carte postale une réalité sombre et menaçante. Des abîmes de noirceur où, sous couvert de morale, c'est la barbarie la plus terrible qui est à l'oeuvre. Menaces, brutalités, agressions et mêmes meurtres, nul n'est à l'abri des justiciers de l'ombre de Cypress Springs. Et bientôt, Avery elle-même est menacée.

Mon avis:

Ce roman ne révolutionne pas le style, mais c'est un bon moment de lecture. Je dois dire que ça m'a pris un peu de temps avant de plonger pour de bon dedans, mais au final, je ne regrette pas ma lecture. L'intrigue est vraiment bien nouée, et imprévisible. Le doute se pose sur presque chaque personne de l'histoire, hormis Avery, qui est complètement déboussolée. J'ai bien aimé son caractère, et je l'ai trouvé crédible, aux prises avec des émotions très compréhensibles étant donné la mort récente par "suicide" de son près et celle de sa mère un an auparavant.

Par contre, ne vous attendez pas à un romantic suspense très abouti. L'histoire d'amour qui se dégage de ce roman est vraiment en... huitième plan je dirait, après l'enquête, les menaces, la famille, le chien et j'en passe. Néanmoins, je crois qu'il vaut le coup.

Petit avertissement: la traduction est limite. Rarement je m'irrite à cause de cela, mais quand on dit que les prénoms sont inversés à de nombreuses reprises (j'ai au moins 5 ratures de cette nature dans mon roman) ça devient sérieux.

3/5