Un weekend sur deux de Magena Suret

Résumé: Lorsqu’il a rencontré Olivier, le voir un weekend sur deux convenait tout à fait à Sébastien. Cette relation avec un homme marié, essentiellement sexuelle et dépourvue de tout engagement, ne pouvait guère aller plus loin. Cependant, les années passant, Sébastien doit se rendre à l’évidence : il ne peut plus tenir ainsi. Voir la marque de bronzage sur l’annulaire d’Olivier le dérange de plus en plus, et apprendre la naissance future de son enfant finit de l’achever.

Continuer à vivre sans lui et, surtout, l’oublier paraissent plus que difficile. L’espoir est-il seulement encore possible ?

10 000 mots (nouvelle)

Décidément je vais lire des nouvelles plus souvent moi. 

Un chouette petit moment de lecture avec cette romance assez simple et que j'ai bien aimée, c'était court mais tout y était pour moi. 

C'est d'abord la couverture du livre qui m'a attirée, puis le synopsis a fini de me convaincre et vraiment c'est sans regret. Je ne veux pas trop développer mon avis car une nouvelle c'est vraiment court et si j'en dis trop ici il n'y aura plus aucune surprise !

Il s'agit d'un texte à deux voix et je le souligne car je trouve que c'était un bon choix de la part de l'auteure de nous permettre de savoir ce que ressentait chacun des deux hommes et comment ils appréhendaient leur situation. 

C'est l'histoire d'une relation purement sexuelle au départ entre deux hommes s'étant rencontrés dans un bar et qui va se prolonger de manière régulière et discrète dans le temps. Des sentiments amoureux que l'un d'eux croit non partagés vont venir tout compliquer et l'amener à envisager la rupture afin de ne plus avoir à souffrir. 

Il y a beaucoup de non dits et de malentendus entre Olivier et Sébastien et c'est là tout le problème de leur relation et ce qui compose ce récit très touchant en fait. 

En somme c'est une romance sympathique et assez réaliste avec deux hommes qui m'ont émue (notamment le jeune Sébastien) et qui auraient pu s'éviter bien de la peine et de la détresse s'ils avaient su être francs l'un envers l'autre dés le départ.