Toutes les histoires d'amour du monde de Baptiste Beaulieu ( histoire vraie)

Lorsqu’il découvre dans une vieille malle trois carnets renfermant des lettres d’amour, le père de Jean sombre dans une profonde mélancolie.
Jean, lui, tombe des nues : Moïse, son grand-père, y raconte toute l’histoire de sa vie. Plus incroyable encore, Moïse adresse son récit à une inconnue  : Anne-Lise Schmidt.
Qui est cette femme ? Et surtout qui était-elle pour Moïse  ? Comment quelqu’un de si chaleureux et sensible dans ses lettres a-t-il pu devenir cet homme triste et distant que père et fils ont toujours connu ?
Naviguant entre les grands drames du xx^e siècle et des histoires d’amour d’aujourd’hui glanées dans une tentative éperdue de faire passer un message à son père, Jean devra percer le lourd secret d’un homme et lever le voile sur un mystère qui va chambouler toute une famille…

De très belles histoires fleurissent tout le long de ce roman qui retrace la vie du grand-père de l'auteur. Mais la principale, c'est la découverte de la personne de Moïse, un vieux qui passait son temps dans son fauteuil à écouter de la musique classique.
Quand il découvre ses carnets, longtemps après sa mort, Baptiste Beaulieu, va aller à la découverte du passé de son aïeul mais c'est aussi une excuse pour se rapprocher de son propre père, fils de Moïse.
C'est aussi le témoignage d'un homme qui a vécu la guerre, qui a vu de très vilaines actions mais aussi de très belles et la manière de les raconter est vraiment très belle. Et il y a bien sûr une histoire d'amour qui est la raison centrale de ce roman.
C'est un roman d'hommes mais d'hommes comme on les aime, forts et fragiles, forts et sensibles, forts et peureux; des hommes qui lorsqu'ils laissent apparaître leurs sentiments sont extraordinaires. J'ai adoré!

 

J'avais repéré ce livre à sa sortie parce que j'aime beaucoup la voix de Baptiste Beaulieu, je ne sais pas si vous connaissez ses chroniques, mais c'est un mec plein d'humanité, on sent sa sincérité dans ses propos. Merci pour la fiche Distact, tu me donnes envie !