Les Wilde - Tome 1 : La coqueluche de ces dames de Eloisa James

Résumé :

Londres est en effervescence ‒ du moins la gent féminine. Lord Alaric, grand explorateur et auteur prolixe de romans épiques, rentre au pays après bien des aventures. N'ayant pas la moindre idée du succès phénoménal rencontré par ses œuvres, il est le premier surpris d’être accueilli avec une telle ferveur, voire franchement agacé par l'adulation que lui vouent ces dames. À l'exception de Mlle Willa fynche, qui n'a que dédain pour sa célébrité et ses histoires rocambolesques. Et, bien sûr, il n'y a rien de plus excitant qu'une femme qui se dérobe.

Si je me réjouissais vraiment de retrouver toute la verve et la talent d'Eloisa James dans cette nouvelle série, j'ai vite déchanté, après la savoureuse entrée en matière du premier chapitre. Si vous aimez les romances basées presque uniquement sur les conversations entre tel et tel personnage, alors celle-ci saura sans doute vous convaincre.

Pour moi, ce type de scénario m'ennuie profondément, je soupire et je peine, puis je finis par balayer vaguement des yeux ces lignes et ces lignes de discussions (que je finis par juger infiniment creuses) au fil de soirées, dîners, parties de billard,..., qui ne font pas avancer l'action et recouvrent, semble-t-il, d'un voile soporifique toute tentative de spiritualité. Du coup, j'ai abandonné l'affaire au tiers de ma "semi"-lecture...

L'héroïne est rabat-joie, le héros insipide, et je déteste les histoires ponctuées de "Oh qu'il est beau, sexy et intense - mais que non que non, je ne suis pas dutoutdutout intéressée" - tandis que le héros, sans qu'on comprenne trop le pourquoi du comment, tombe instantanément sous le charme de la donzelle et la dévore des yeux à tout bout de champ. J'aime que le sentiment amoureux soit un peu plus subtil que cela... L'action située en 1778 donne en plus à voir des scènes complètement improbables, avec cette hystérie collective qui entoure Alaric, et ces hordes de jeunes femmes qui affichent des sortes de posters (!!) sur les murs de leur chambre... Dans la haute société ! En 1778 !

Sachant que cette auteur a produit quelques-unes des plus belles romances que j'aie lues, et qu'effectivement mon opinion est, à l'égard de ses différentes histoires, inégale, peut-être lirai-je le second opus. Peut-être... Mais pas sûr.

Pour vous rassurer, cette romance a ses adeptes Outre-Atlantique, et si vous faites partie de ces lectrices qui ont envie d'une romance de salon truffée d'échanges, alors vous devriez passer un bon moment en compagnie de toutes ces jeunes personnes en perruque !

Pas de note, donc.