Retour à Whistle Stop de Fannie Flagg

Bud a grandi dans la petite ville ferroviaire de Whistle Stop, Alabama, avec sa mère Ruth et sa tante Idgie. Ensemble, elles ont tenu le fameux Whistle Stop Café, connu dans le monde entier pour ses succulents beignets de tomates vertes. Hélas, tout a une fin. La gare a fermé et Whistle Stop est devenue une ville fantôme. Malgré tout, Bud, devenu vieux, décide d'y accomplir un dernier voyage afin de revoir l'endroit où il a été si heureux. Chemin faisant, il va se faire de nouveaux amis et apprendre des choses surprenantes sur les gens qu'il a connus et dont il croyait tout savoir.

Tout aussi réconfortant, inspirant et enchanteur que Beignets de tomates vertes dont il est la suite, Retour à Whistle Stop est une ode à la vie et à la magie du quotidien.

J'avais beaucoup aimé Beignets de tomates vertes, aussi, j'étais curieuse de lire cette suite et de retourner à Whistle Stop.
Fannie Flagg joue encore la carte du roman choral avec ce livre, clairement scindé en deux parties. Dans un premier temps on enchaîne les anecdotes et sauts dans le temps, comme une sorte de rétrospective enrichie du 1er tome, puis on passe à l'intrigue liée à Bud mentionnée dans le résumé.

J'ai largement préféré cette deuxième partie, j'ai aimé retrouver l'espièglerie de Bud, désormais octogénaire facétieux, voir sa fille finir par s'émanciper grâce à une certaine propriétaire de Cadillac rose, et bien sûr voir toutes ces nouvelles rencontres pleines de richesse et de nostalgie.

On retrouve l'atmosphère bienveillante et rétro du 1er tome, avec du radotage, certes, mais c'est toujours amusant de retrouver le bulletin de Dot, de découvrir les mille et unes bêtises d'Idgie, voir aussi l'évolution de tout ce petit monde au fil des décennies, et faire connaissance avec tous leurs descendants.

C'est un tome qui n'apportera pas grand chose à l'histoire, mais permet de se replonger avec nostalgie dans une ambiance révolue, avec un parfum de liberté et un joli message d'émancipation et de solidarité féminine.

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