Aster Valley - Tome 1 : Comme un Charm de Lucy Lennox

Tiller :
Je suis le premier joueur de football professionnel ouvertement gay, et je n’ai pas droit à l’erreur. Ni sur le terrain, ni en dehors. Et la pire erreur que je puisse commettre, là, maintenant, serait de tomber amoureux de Mikey Vining, mon meilleur ami, employé et surtout, le fils prodige de l’entraîneur. Je peux toujours rêver de lui toutes les nuits – toutes les nuits – mais le toucher, pour de vrai, serait une faute personnelle grave.

Et tomber amoureux de lui ? Un hors-jeu total.

Mikey :
J’ai retenu la leçon : plus question de tomber amoureux d’un des joueurs de l’équipe de mon père. Ce sont des athlètes fils à papa, tout dans les muscles, rien dans la tête. J’ai passé des années à apprendre à contrôler mes yeux – et mes mains. Il est pourtant devenu presque impossible de résister à la tentation quand Tiller Charm et moi avons fini dans un petit chalet, au fin fond du Colorado.

Rien à faire, à part se regarder. Se parler. Et qui sait, qui sait, se toucher.

Mais ce qui s’est passé à Aster Valley, c’est terminé, et il est temps de revenir à la réalité. Est-ce que l’entraîneur va siffler la fin de partie ? Ou Tiller va-t-il finir par admettre qu’il y a quelque chose qu’il aime encore plus que le football ?

Ces derniers jours, j'avais besoin d'une lecture "facile" pour me vider la tête, et sur ce point, ce roman de Lucy Lennox a rempli son job !
J'ai également voulu tester la version traduite en français, moi qui suis une vraie snob en la matière, et je dois dire que la traduction est de qualité, même si j'ai tiqué devant les dialogues trop oralisés à mon goût (les "T'es", "T'as), et l'absence de double négation, genre de chose qui me chiffonne toujours. J'ai aussi grincé des dents devant la surabondance du mot b*te (46 fois tout de même !), et globalement, j'ai trouvé les scènes de sexe assez vulgaires, mais ça, c'est parce que je n'ai pas du tout l'habitude d'en lire en français, et ça n'a rien à voir avec la qualité de la traduction.

Maintenant, est-ce que j'ai aimé la romance ? Alors oui, c'est mignon, et j'aime ce genre de dynamique, quand les personnages se fréquentent depuis longtemps et sont amis, avant de franchir un nouveau cap. Cependant, je trouve vraiment dommage qu'on ait un black-out total sur les 5 ans passés ensemble en tant qu'amis et employé/boss. Tiller et Mickey sont très mignons tous les deux et vont bien ensemble, ils ont une jolie complicité.

Les personnages secondaires sont plutôt sympas et ô surprise, presque tous gays (oui chez Lucy Lennox, comme chez Charlie Cochet, tout le monde est gay, à de rares exceptions près), ce qui laisse entrevoir des perspectives de tomes à venir.
En revanche, s'il y a bien un personnage qui est tout sauf sympa, c'est le père de Mickey, caricatural à souhait, d'une bêtise crasse, à la limite de la malveillance

Spoiler:

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C'est une lecture feel good qui plaira sans doute à beaucoup de lecteurs, mais qui pour moi manque de substance.

.25/5