The Game - Tome 7 : Adrift in the embers de Cara Dee

Lors d’une journée sans, je blâmais mon cerveau stupide, endommagé et autiste. Personne ne m'a forcé à être avec lui. Personne ne m'a forcé à accepter ce qu'il me disait. Que j'étais difficile. Difficile à manier, difficile à satisfaire… Mince, il était même difficile de sortir dîner avec moi compte tenu de mon aversion à l’égard de certaines consistances d’aliments. Les mauvais jours, je croyais chaque mot qu'il disait. J'ai eu de la chance de l'avoir. Je l'aimais tellement, d’autant plus qu’il me supportait. J'allais laisser mes amis et ma famille derrière moi, déménager avec lui à Denver, et nous allions être heureux ensemble, pour toujours.

Puis Master Greer a ouvert sa grande bouche, et je ne savais plus en quoi croire. C'était mon ami, mon Sadique préféré de tout l’univers, et il sortait avec deux hommes incroyables qui tenaient aussi des discours douloureux à entendre. Comme, par exemple, que je n'étais pas difficile du tout. Ou bien encore que l'homme qui était censé me protéger, m'aimer et prendre soin de moi au sein de notre relation Daddy/Little me maltraitait en réalité.

J’ai commencé à avoir de belles journées grâce à eux. Des jours déroutants, étourdissants, révélateurs... de très bons jours. C'était juste extrêmement important que je ne sois pas embrouillé par leur gentillesse. Ils m'ont ouvert leur maison en signe d'amitié. Ni plus ni moins. Mais dès que je me sentirais mieux, je reprendrai la route.

Et zut.

J’attendais avec une folle impatience (comme tous les addicts à la série The Game), la sortie de Adrift in the Embers, d'autant que je salivais depuis des mous sur la superbe couverture, parfaite pour représenter Corey  

Pour moi, ce roman doit absolument se lire à la suite du tome 6, The Shepherd, pour l’apprécier pleinement. De toute façon, même si la plupart des opus peuvent se lire en standalone, il serait dommage de ne pas lire la série dans son intégralité (et dans l'ordre ) car cette série s'intéresse à une communauté, les  héros d’hier deviennent des personnages secondaires récurrents.
C’est donc avec délectation que je me suis replongée dans ce petit microcosme BDSM pour assister à l’épanouissement de la relation entre Greer/ Sloan/ Archie avec l’arrivée de ce cher Corey qui vient rejoindre le trio... et je n’ai pas été déçue !

Clairement, Cara Dee est l’autrice qui m’a fait aimé le BDSM car elle possède l’art et la manière de décrire cet univers et de le faire comprendre aux « néophytes » et de satisfaire leur curiosité ! Ce qui est dingue, c’est que je ne parviens pas à me lasser de cette série car, à chaque fois, l’autrice nous propose une dynamique différente tout en mettant en lumière de nouveaux kinks.

Cette fois, le point de vue est uniquement celui de Corey, et même si cela m’a un peu frustrée, ce choix est le plus  approprié au récit tant Corey en est la pièce centrale, lui qui tant à nous dire. Dans le tome précédent, Greer avait un objectif limpide : aider Corey à sortir d’une relation malsaine et abusive. Et Greer sait qu’il peut compter sur Archie et Sloan pour atteindre ce but !
C’est tout naturellement que Corey prend sa place dans le foyer crée par Greer, Sloan et Archie. Cette véritable maison du bonheur offre le parfait « kinky haven » à Corey qui pourra, à son rythme se dégager de l’emprise et des abus de Marcus. Il pourra compter sur la prévenance, le soutien et le cadre procurés par Mama  Archie, Daddy Sloan et Master Greer. Peu à peu, Corey ouvrira les yeux sur les véritables intentions de Marcus, il reprendra confiance en lui, finira par comprendre que son autisme ne fait pas de lui quelqu’un de « difficile » et impossible à satisfaire. C’était émouvant et jubilatoire de le voir sortir de sa coquille et retrouver son exubérance. Ce qui fait la force de cette relation à quatre, c’est que chacun apporte une chose précieuse aux autres, une pierre à un édifice solide où chaque besoin, chaque désir sont finalement comblés.

En toile de fond, on retrouve aussi les membres de la Mclean House, notamment Shay et les jumeaux Reese et River pour un interlude torride.
Après avoir affronté un événement tragique, la petite communauté devra se retrousser les manches mais la solidarité sera de mise et elle fait chaud au cœur ! J’ai vraiment adoré les revoir tous et aussi un petit caméo inattendu mais bien sympathique !


Bref, une fois le roman terminé et bien j’avais déjà envie de repartir pour une nouvelle escapade auprès de ma communauté BDSM préférée...mais bon il faut être raisonnable ! Sauf que Cara Dee, l’autrice ne nous aide pas franchement et sait nous titiller avec des petits passages prometteurs pour la suite. Personnellement, plus je l’aperçois au détour d’un passage, plus je deviens amoureuse de Macklin !!!

Par contre, je vais faire la même remarque que pour le tome 6 :

Spoiler:

Crap !