La Dernière Duchesse de Daisy Goodwin

Toutes les femmes l’envient, tous les hommes la désirent…

Cora Cash est belle, pleine d’esprit, et à la tête d’une fortune colossale. Mais sa mère rêve de la seule chose qu’elle ne pourra pas lui acheter en Amérique : un titre de noblesse.
Envoyée de l’autre côté de l’Atlantique, la jeune femme fait forte impression auprès de la bonne société anglaise et trouve un bon parti – un séduisant duc dont la propriété tombe en ruine. Dans les courants d’air qui traversent les somptueuses demeures de l’aristocratie, la délicieuse Américaine a tôt fait de déchanter.
Cet univers impitoyable regorge de pièges et de trahisons qui risquent fort de provoquer sa chute. Pour y échapper, l’enfant gâtée va devoir se métamorphoser en femme accomplie.

La dernière duchesse se déroule à la fin du 19ème siècle. L'Amérique est en plein essor, les grandes familles fortunées se défient à travers les réceptions qu'elles donnent, les domaines qu'elles possèdent, les tenues portées par leurs  filles ... La compétition fait rage au sein du microcosme new-yorkais, et au centre de tout cela se trouve la famille Cash.

Cora Cash, l'héroine de ce roman, est tout simplement l'héritière la plus riche du monde, elle occupe donc une place de choix dans ce petit monde et elle est très convoitée. Sa mère, dévorée par l'ambition, a d'autres projets pour elle, et désire de ce que son  immense fortune ne peut acheter : un titre de noblesse européen. Cora traverse donc l'Atlantique (sur son yacht privé, imaginez la fortune ...) et se rend en Angleterre.
Elle va rapidement atteindre le but fixé par sa mère et devient duchesse.

Le roman montre comment la jeune femme va évoluer dans cette société britannique qu'elle ne connaît pas. Les règles qui la régissent lui sont complètement étrangères et la vie de duchesse va alors se révéler semée  d'embûches. La relation Cora/Ivo, bien qu'elle constitue un point important du récit, n'est pas au centre.

Cora est bien seule dans cette Angleterre sanglée dans des règles de bienséance qu'elle ne comprend pas, et l'attitude de son exécrable belle-mère ne va pas arranger les choses. Heureusement, Cora peut compter sur l'aide de sa fidèle Bertha (sa femme de chambre) et de Mme Wyndham (une américaine installée depuis longtemps en Angleterre, véritable bible du savoir-vivre à l'anglaise).

En parallèle de l'histoire de Cora, on suit celle de Bertha, ce qui apporte un peu de douceur à ce roman que j'ai trouvé assez sombre finalement.L'hypocrisie et les manigances des personnages dressent un tableau grinçant de cette époque.

Attention, ce roman n'est pas une romance, plutôt un bon roman roman historique, vraiment bien documenté et bien écrit, avec de belles descriptions.

   ,5/5

Non ma note n'a aucun rapport avec ça. C'est un bon roman, bien écrit, aucun doute là-dessus. En revanche, les manigances des personnages ont pesé trop lourd dans ma balance

Spoiler: