L'enfer des convenances de Pauline Libersart

Résumé

Mariée à un homme cruel et calculateur, Élise d’Ambrecourt ne voit son salut que dans la naissance d’un héritier mâle que son époux semble incapable de lui donner. Avec l’aide de sa fidèle gouvernante, Élise prend une décision bien troublante. Elle se fait passer pour une courtisane et se glisse entre les draps de Gabriel, un élégant officier, dont elle espère qu’il lui donne un fils. Ce qu’Élise n’avait pas prévu, c’était de tomber follement amoureuse de cet amant d’un soir, si fougueux et aimant. Et encore moins que ses sentiments seraient réciproques !

lue ce jour : on rentre dans le vif du sujet car la nouvelle (hum) s'ouvre sur Gabriel qui vient de passer une nuit passionnée avec une jeune femme qu'il prend pour une prostituée mais en fait, il s'agit d'Elise une jeune aristocrate qui est ici pour tomber enceinte car son mari n'est visiblement pas capable de lui faire un enfant or comme celui-ci est une pourriture finie, elle espère échapper à son enfer en tombant enceinte...
Et évidemment, elle tombe enceinte et va accoucher... de (je ne dis pas lol) et voilà que son mari un soir rentre avec son régiment dans lequel se trouve son nouvel aide de camp, un sergent qui n'est autre que l'amant mystérieux de la belle Elise. Il comprend vite de qui est l'enfant et renoue avec Elise tout en rageant de ne pas pouvoir la protéger plus que cela de son horrible époux.

Je n'en dis pas plus.  

Cette histoire est moins légère que d'habitude mais elle va bien avec l'époque (l'empire de Napoléon 3) : comme d'habitude, c'est bien écrit (l'écriture de la dame est vraiment efficace) et ça se lit très vite.

A lire quand vous avez un p'tit moment : vous ne le regretterez pas.

Encore une fois c'est un plaisir de lire un récit de la plume de Pauline Libersart. Cette histoire, bien qu'abordant un thème toujours difficile à traiter, se lit très facilement. Le format est assez (trop ?) court, l'écriture est simple et légère. On s'attache très vite aux personnages, aussi bien les principaux que les secondaires (mention spéciale à Etienne), et on croise les doigts jusqu'au dernier chapitre pour tout se finisse comme on l'espère....
Les thèmes abordés le sont avec pudeur et délicatesse, et on n'a qu'on seul regret, c'est d'être arrivée à la dernière page, tant on en voudrait encore !
Voilà, quelques grammes de finesse dans un monde cruel, et pour cela merci Pauline.