Coeur d'homme, âme de soldat - Tome 6 : Au commencement je t'ai aimé de Juliette Di Cen

Résumé :
Sandrine Kervellec n’a rien d’une héroïne flamboyante. Éternelle figurante, se définissant comme le personnage secondaire par excellence, ses complexes ont fini par influencer ses rapports avec les autres, les hommes en particulier. Affectée depuis peu dans une nouvelle unité, la jeune militaire espère tourner une page en prenant un nouveau départ. Nouvel environnement, nouveaux amis, nouvelles aventures en perspectives.
Son désir de vivre une histoire extraordinaire lui fait oublier toute prudence lorsque sa fraîcheur attire l’attention d’un collègue aussi froid que fascinant. Quand la rupture survient, violente et imprévisible, son monde s'écroule.

Il paraît qu’on ne change jamais vraiment. Joffrey Campier fera-t-il mentir cet adage ?
De retour en France après une affectation Outre-mer de trois ans, l'homme s'est résigné. Comment lutter contre la passion, malgré la certitude d'avoir été trahi ?
Et si l'aveuglement de cet arrogant adjudant-chef était le seul responsable d'un immense gâchis ?

Et voilà le sixième tome de la série militaire de Juliette Di Cen ! On retrouve les personnages féminins des tomes précédents dans le rôle des bonnes copines toujours prêtes à fournir les munitions (alcoolisées, sucrées ou plus musclées ^_^). Cette fois-ci,  c’est Sandrine qui est sur le devant de la scène, et on découvre son histoire avec Joffrey.

La nouvelle se déroule en deux parties : le passé, avec les débuts du couple, et le présent, soit trois ans et demi  plus tard.
Les scènes coquines sont nombreuses, Joffrey et Sandrine partageant une attirance électrique qui enflamme tout sur son passage. Cependant, les sentiments m’ont manqué, j’avoue être restée sur ma faim. Les non-dits et le peu de communication entre eux m’ont frustrée aussi.

Le ton est moins léger, moins drôle et mordant qu’à l’accoutumée. Sandrine est une jeune femme timide et discrète, plutôt en retrait,  et Joffrey, lui aussi farouchement  réservé, cache cette discrétion derrière un côté « grande gu**le ».  Face à un mec comme lui, elle n’aucune chance (ni aucune envie d’ailleurs) de s’échapper.  Leur histoire est faite de rancœurs et de non-dits.  

Spoiler:

Sandrine est une héroine plus forte qu’il n’y paraît (et qu’elle le croit), je l’ai trouvé assez attachante, c’est le genre de fille qu’on a envie de voir heureuse et épanouie à la fin du livre, le genre de personne qui mérite de trouver le bonheur. Son côté peu sûre d’elle m’a plu, et j’aurais aimé qu’en face, Joffrey soit moins « abrupt », moins extrême dans ses actes et dans ses paroles.

Ce tome m’a moins plu que les autres, il m’a manqué quelque chose, comme par exemple plus de liens entre les deux personnages, une plus grande profondeur, une fin moins abrupte aussi.

/5