Que serais-je sans toi ? de Guillaume Musso

Gabrielle a deux hommes dans sa vie.
L'un est son père, l'autre est son premier amour.
L'un est un grand flic, l'autre est un célèbre voleur.
Ils ont disparu depuis longtemps, laissant un vide immense dans son coeur.
Le même jour, à la même heure, ils surgissent pour bouleverser sa vie. Ils se connaissent, ils se détestent, ils se sont lancé un défi mortel.
Gabrielle refuse de choisir entre les deux, elle voudrait les préserver, les rapprocher, les aimer ensemble.
Mais il y a des duels dont l'issue inéluctable est la mort.
Sauf si...

Pas encore deçue par Musso.
Je me suis laissé encore une fois emportée par l'imaginaire de cet auteur.
J'adore ce mélange subtil de réalité et de fiction qu'il nous offre dans chaque histoire, cette part de magie, d'irréalité qui laisse rêveur.

Le livre commence sur un amour de "vacances" contrarié entre deux jeunes gens, Gabrielle et Martin, elle est américaine de San Francisco et lui est français de Paris, banlieue d'Évry...
Ensuite plusieurs années passent, 15 ans. Nous retrouvons Martin, le flic, enquêtant sur un cambrioleur célèbre et hors pair. Sa traque va le ramener auprès de son premier amour. Cela sera le temps des vérités et des révélations pour nos 3 protagonistes.

Dans ce livre, Musso fait intervenir un médecin, Elliot Cooper, petit clin d'oeil à un précédent roman, "Seras-tu là ?".

P.S : je ne résiste pas, il faut que je vous mette cet extrait qui nous à bien fait rire à mon homme et à moi .

C'est une discussion entre Archibald et Martin :
"Archibald écarquilla les yeux.
- Des reproches ? Oui, je peux t'en faire si tu veux.
Martin releva le gant :
- Allez-y, ne vous gênez pas.
- d'abord, tu ne comprends pas les femmes.
- Moi, je ne comprends pas les femmes !
- Non. Enfin, tu vois en elles des choses que d'autres n'ont pas vues, mais tu ne les comprends pas lorsqu'elles te parlent. Tu ne sais pas les décoder.
- Ha oui ? Expliquez-moi un peu...
Archibald plissa les yeux tout en cherchant un exemple.
- Quand une femme te dit non, ça veut souvent dire oui, mais j'ai peur.
- Mouais, continuez.
- Quand elle te dit peut-être, ça veut souvent dire non.
- Et quand elle dit oui ?
- Quand elle dit oui, ça veut dire oui, peut-être.
- Et pour dire oui tout court ?
Archive haussa les épaules.
- Oui tout court, ça n'existe pas en langage féminin.
Martin était dubitatif :
- À mon avis, vous êtes meilleur voleur que psychologue..."

Je me rends compte que j'ai lu ce livre mais je n'ai pas mis mon avis. Bizarre... Bon, en même temps, je n'ai pas aimé donc c'est sûrement pour ça  

Ma lecture date de Décembre 2017
De tous les Musso que j'ai lu, c'est celui que j'ai le moins aimé. Je suis vraiment très déçue, car j'avais lu de très bons commentaires et le résumé est très engageant, mais je n'ai pas réussi à m'attacher aux personnages. J'ai aussi eu du mal avec la construction du texte. Le fait de passer d'un personnage à l'autre, d'habitude j'aime bien, mais là ça m'a plutôt gêné, c'était trop rapproché, trop court...

Martin rencontre Gabrielle pendant son séjour à San Francisco. Ils sont beaux et jeunes (20 et 21 ans). La veille de son départ il ose lui avouer son amour dans une magnifique lettre. L'ayant rejoint à l'aéroport, Gabrielle l'implore de rester et Martin réussit à retarder son départ de 10 jours. Les 10 plus beaux jours de leur vie. De retour en France, ils continuent à se contacter, mais assez vite Gabrielle devient distante, jusqu'à ne plus donner de nouvelles.
13 années ont passé. Martin est devenu policier, son ennemi juré est Archibald McLean, le plus illustre des voleurs de tableaux des temps modernes. Un soir, il manque de peu de l'arrêter et a l’opportunité de voir son visage, chose que personne n'a jamais réussi à faire en 25 ans de carrière du voleur. Le FBI le recrute pour traquer Archibald à San Francisco...
En lisant le dossier d'Archibald, Martin découvre qu'il n'est autre que le père de Gabrielle.
Mais Gabrielle a toujours cru que son père était mort aussi quand il se décide enfin à la contacter pour tout lui avouer, c'est le moment que choisit Martin pour réapparaitre. Elle se retrouve donc au milieu d'une lutte acharnée entre les 2 hommes de sa vie...

Je n'ai pas spécialement accroché avec les personnages. J'ai trouvé Martin assez fade, ennuyeux et c'est lui le plus à plaindre dans l'histoire. C'est lui qui subit le plus à cause des 2 autres. Gabrielle, je ne l'ai pas comprise, son excuse pour avoir coupé les ponts est nulle mais de chez nulle. Pour ce qui est du père (le grand voleur !), pas plus logique que sa fille, lui. Il est égoïste comme c'est pas possible, je l'ai trouvé antipathique.

La romance entre Gabrielle et Martin ne m'a pas fait rêvé et celle des parents de Gabrielle (que l'on découvre tout le long du récit) non plus. La 3ème partie, celle "surnaturelle" ne m'a pas plu. J'ai trouvé ce passage trop long et je me demandais à chaque page quand ça allait ce terminer.

Donc pour moi ce livre est une réelle déception. Tant pis, ça arrive de temps en temps, ce n'est pas grave et je ne renonce pas pour autant à cet auteur car j'ai lu de très bons livres de lui, dont mes préférés sont L'appel de l'ange et La fille de papier.