Fast Track - Tome 4 : Carrément in love de Erin McCarty

Comme le tome précédent, l'histoire nous offre une histoire de seconde chance, j'aime bien ce concept en romance, bien que j'en lise rarement. Malheureusement, tout est fait dans la précipitation et l'impulsivité. Ils réagissent au quart de tour, sans prendre le temps de réfléchir. Ca partait pourtant bien : cette soirée où enfin réunis, ils mettent les choses au clair et leurs cœurs à nu, exposant leur vision des événements qui les ont séparés. C'était même touchant. Sauf que dès le lendemain, ces quinze dernières années d'ignorance volontaire de l'un et de l'autre, sont effacées, comme si elles n'avaient jamais existé. Et cela n'est pas possible. Car si l'affinité est toujours présente, que le pardon est acquis, ils ont chacun évolué de leur côté, leurs valeurs et leurs attentes ont certainement changé, comme un certain nombre de petites choses ; de petits détails devraient rentrer en ligne de compte. C'est dommage et décevant.

Je voulais aussi aborder un point à double tranchant pour moi dans le récit : le féminisme. D'une part, c'est bien, parce que Kendall est pilote professionnelle, elle concourt dans les mêmes compétitions que les hommes, elle semble être la seule d'ailleurs. D'autre part, elle incarne les clichés de la femme parfaite des romances. Pour être une femme accomplie, il faut être une épouse et une mère. D'accord, on accepte qu'elle évolue dans un sport majoritairement masculin, mais quand même faudrait pas oublier son rôle. D'un autre côté, j'ai un peu l'impression d'être une langue de vipère : après tout avoir une carrière n'empêche pas les femmes de fonder une famille. Mais là je peste de manière générale contre les romans à l'eau de rose et l'accomplissement apparemment indispensable : le mariage et les gosses. Cela dit, j'ai trouvé la fin plutôt originale.

Une lecture mitigée. Je ne pense pas continuer la série.

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