Un instant de folie de Miranda Lee - Collection AZUR

Un instant de folie de Miranda Lee



Résumé :

Il fait nuit noire, et une pluie fine a commencé de tomber sur la route en lacet qui mène aux Blue Mountains.

Son euphorie retombée, Hannah sent peu à peu l'angoisse l'envahir. À
son côté, Jack, son patron, somnole, encore sous le choc du coup qu'il a
reçu à la tête. Il n'a toujours pas recouvré la mémoire.

Comment réagira-t-il en apprenant la vérité ?

Les mains d'Hannah se crispent sur le volant. Que pourra-t-elle,
surtout, avancer pour excuse ? Qu'elle ne voulait pas qu'il retombe
entre les griffes de sa future femme ? Jamais il ne comprendra que sa
secrétaire se mêle ainsi de sa vie privée.

Du reste, elle-même a bien du mal à comprendre ce qui lui est arrivé.

La seule chose qu'elle sait c'est que lorsque à l'hôpital on lui a
demandé de prévenir sa fiancée, elle n'a pu supporter l'idée qu'il tombe
à la merci de cette intrigante.

Alors, saisie d'une folle impulsion, elle a soudain répondu :

- «Sa fiancée ? C'est moi !»


EDIT : Mon avis


Vouiiiiii, un peu bisounours et
cucu la
,

cette histoire.
Alors le duo secrétaire-patron, c'est un must des
vieilles parutions Harlequin, mais ici, il y a un petit quelque chose en
plus, ce sont les personnages...

Lui, le self made man qui s'est
hissé à la force du poignet au poste de P-D-G qu'il occupe maintenant,
n'a rien du mannequin tiré à 4 épingles (si vous vous fiez à la
couverture, c'est la DÉCEPTION assurée), mais plutôt d'une force de la
nature

Spoiler:

, et bien entendu un côté
sombre d'enfant adopté qui a dû se débrouiller seul !
Elle, la mère
de famille élevant ses 2 adolescents de fils, d'une irréprochable
tenue, divorcée d'un chirurgien esthétique ambitieux

Spoiler:

, il faut bien avouer qu'en ce qui concerne le personnage féminin, on est dans un registre différent de ce que propose la collection AZUR.

Témoin
involontaire des manigances de Felicia, la future épouse,

Spoiler:

Hannah est
résolue à informer son patron de ce qu'elle a vu

Spoiler:

, car elle estime de son devoir de mettre en garde
son patron.
Coup du sort

Spoiler:

, Jack est blessé le lendemain sur un chantier, et profitant
de l'amnésie dont il souffre, Hannah décide de l'éloigner de la ville, des griffes de sa fiancée, et se fait
passer pour sa promise devant les médecins qui s'occupent de Jack.
Bien évidemment, le beau Jack, sitôt informé de leur fiançailles, décide de

Spoiler:

passer aux choses sérieuses

Spoiler:

!
Un peu affolée («Non, non, non !» disait-elle,

Spoiler:

) devant la prompte récupération de son patron, Hannah accumule les explications alambiquées et incohérentes (vous venez juste d'être blessé, les fiançailles ont été impromptues

Spoiler:

, nous ne nous connaissons pas très bien, etc, etc...) et lui, chef d'entreprise

Spoiler:

, ne subodore pas une arnaque ??? J'ai dans l'idée que ce cher P-D-G se rend bien compte qu'il est gagnant, avec une fiancée pareille, raison pour laquelle il reste plutôt sage

Spoiler:

Donc, chacun des deux a eu un parcours de vie chaotique, et Hannah est plus âgée que Jack (juste 1 an), ils s'estiment l'un l'autre dans le domaine du travail, bref apparemment pas de quoi fouetter un chat... Si ce n'est que Jack n'a jamais eu les yeux dans sa poche, et qu'il a toujours été attiré par sa secrétaire, si stricte et comme il faut.
C'est là que le roman se met à traîner, en ressassant en boucle les inhibitions et complexes d'Hannah et l'appréciation évidente de son patron, qui va balayer les critiques de l'ex-mari, toujours à critiquer son épouse.
Finalement, le dénouement arrive avec l'arrivée de Felicia et de Dwight, l'ex-mari, Jack commence à se rappeler les choses d'avant l'accident

Spoiler:

, tout s'emballe, Hannah, malade, est soigné par Jack chez lui, ils s'avouent leur amour... tadada... Un de ses livres qui commence bien et dont la fin me laisse sur ma... faim.
C'est dommage, parce que ça partait bien, et puis on a l'impression d'être tombé sur un pétard mouillé, c'est rageant, quand même

Note :, 15 / 5 et surtout pour le début, après, bof, bof, bof !